Le soutien de Marine Le Pen aux candidats aux municipales de Corse.
Marine Le Pen visite les fédérations de Corse pour soutenir les candidats FN.

Liens: Le Figaro, Corsenetinfos

le 6 novembre 2013

Dans le cadre de ses tournées des fédérations et de son soutien aux candidats aux municipales, Marine Le Pen était en Ajaccio, accompagnée de Louis Aliot, ce mercredi 6 novembre.
Forte des 25% de voix obtenues en Corse aux dernières présidentielles, elle avait demandé aux fédérations locales de l’accueillir, afin de rencontrer les citoyens qui avaient montré tant d’attachement à ses idées et à son programme.

C’est donc vers 9 h du matin que, accompagnée de Louis Aliot, vice-président du FN, Michel Leca et Tony Cardi, responsables des fédérations et José Risticoni, candidat à la mairie d’Ajaccio, elle a commencé à parcourir le marché d’Ajaccio.


Les ajacciens qui vaquaient à leurs emplettes furent surpris, au début, de voir une telle personnalité se promener en toute simplicité, au milieu des étals des commerçants matinaux. Il faut dire que la presse locale, pourtant prévenue de cette visite, avait été d’une discrétion exemplaire, annonçant la nouvelle en 10 lignes au bas d’une page, entre deux ou trois faits divers. Des méthodes d'information dignes des Etats socialistes de Corée du Nord ou de Cuba !


Malgré cela, dès que la nouvelle s’est propagée, tout le monde voulait lui parler, l’embrasser, avoir une autographe ou se faire photographier avec elle. Partout des sourires, des poignées de main, des « Marine on vous aime ». Pas une seule fausse note, pas un rejet, pas une mine renfrognée parmi les badauds. Chacun accepte avec plaisir les tracts qu’elle distribue, en compagnie de Louis Aliot et des militants et sympathisants présents.
Les commerçants tiennent à lui faire goûter leurs spécialités, fromage, bruccio … Elle apprécie, achète quelques denrées typiques, pour offrir à ses enfants les délices culinaires de notre belle région.


C’est alors que Monsieur Simon Renucci, maire d’Ajaccio, se présente et lui souhaite courtoisement la bienvenue. Devant les caméras et les journalistes, ravis de l’aubaine de cette confrontation, Monsieur le maire exprime son avis sur le programme de Marine le Pen, qu’il trouve « irréalisable ». Tout aussi courtoisement, Marine Le Pen lui rappelle l’inefficacité des solutions proposées par la droite comme par la gauche et la désastreuse dégradation des conditions de vie de nos concitoyens, fruit de la politique européiste suicidaire des énarques qui nous gouvernent. S’engage un échange où chacun développe ses arguments, preuve, n’en déplaise à certains, que le Front National sait parfaitement manier le débat démocratique.


Sur l’invitation d’un commerçant, Marine pénètre ensuite dans un bar situé entre la place Foch et le Diamant. Une tournée de café est offerte aux accompagnateurs par le propriétaire. L’ambiance est chaleureuse. Les clients sont ravis de lui serrer la main. En terrasse, un client d’origine sénégalaise tient à lui faire la bise en lui recommandant d’être ferme sur l’immigration illégale, qui favorise une concurrence déloyale sur le marché de l’emploi et nuit aux intérêts des travailleurs honnêtes.


Dans la rue, une voiture passe en trombe. Le conducteur crie par la fenêtre « Viva Marina ».
La visite se poursuit sur le cours Napoléon puis la rue Fesch. C’est là qu’un jeune homme se précipite et tends à Marine un tract à tendance indépendantiste, traitant le Front National de raciste et d’oppresseur. A son tour, Marine tends un tract au jeune homme qui hésite à s’en saisir. « Et la tolérance démocratique ? » lance Marine Le Pen au contradicteur qui fini par l’accepter. C’est le seul incident (qui a duré trente secondes) durant cette visite. Il montre cependant qu’il reste encore du travail à faire pour éradiquer les fausses idées véhiculées par la propagande mensongère des partis aux pouvoirs (et qui ont peur de le perdre).

La délégation regagne ensuite les trois voitures qui vont la conduire à la nouvelle permanence électorale de José Risticoni. Quai Lherminier, Boulevard Sampiéro, Cours Napoléon, rue Colonna d’Ornano, pour arriver au 23 rue Del Pellegrino où tout le monde débarque de voiture vers 10h.


Marine Le Pen apprécie l’esthétique du nouveau local, son agencement, sa décoration faite avec goût et enthousiasme par les supporters de José Risticoni.
Des plantes vertes, des affiches de Marine Le Pen, de José Risticoni, une carte ancienne de la Corse, des posters reproduisant les magnifiques paysages de notre île, tout a été fait pour rendre cette permanence attrayante. Au mur, deux drapeaux français et corse entrelacés, traduisent l’indéfectible alliance de notre fière région et de notre glorieux pays. Marine Le Pen voit dans ce lieu de rencontre un moyen de renforcer encore l’implantation locale du FN, gage des meilleurs scores aux prochaines élections. Elle assure José Risticoni et Tony Cardi du soutien de son mouvement pour leur campagne électorale.

Vers 10h30, Marine Le Pen prend la parole et rappelle les points clés de la politique qu’elle propose aux français : arrêt de l’immigration, retour de la sécurité des personnes et des biens, recouvrement de notre indépendance monétaire, relance de l’économie par la maîtrise des échanges commerciaux etc…


Le public présent, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la nouvelle de la présence de Marine se répand en ville, applaudit à tout rompre. Beaucoup d’ajacciens sont venus grossir le flot de ceux qui ont fait le voyage depuis Cargèse, Bonifacio, Porto-Vecchio, aussi bien que des villages autour d’Ajaccio. C’est plus de cent personnes, tous ages confondus, qui seront réunies dans la permanence à la fin du discours. Un record pour un jour de semaine où les gens travaillent, alors que la plupart n’étaient même pas au courant de la visite de Marine Le Pen.

Suit ensuite les questions des journalistes présents. Le Figaro, LCI, l’AFP et d’autres posent des questions à Marine Le Pen dans des domaines divers : coofficialité, notion de résidents corse, spéculation immobilière etc.
Marine répond à chaque point.


Sur la coofficialité par exemple : une gesticulation politicienne destinée, en occupant l’espace médiatique, à masquer les vrais problèmes des corses, comme le chômage ou la précarité, sur lesquels les politiciens locaux n’ont aucune solution à proposer. Et qui n’aura de toute façon aucun effet sur la sauvegarde de la langue corse. Sur la notion de résident corse, qui aura un effet mortel sur le marché de l’immobilier et appauvrira un peu plus une île qui n’en a pas besoin.
Sur la spéculation immobilière, qui est un problème national et qui ne peut se résoudre que par une ferme politique de l’Etat français.
Elle rappelle que tous ces problèmes et leurs solutions figurent dans le programme de gouvernement du Front National.

Marine Le Pen tient également a rappeler qu’elle soutient toutes les initiatives qui ont pour but la défense du patrimoine et des spécificités de notre région, comme d’ailleurs de toutes les autres régions de France. Elle avait déjà souligné, lors de son meeting triomphal de 2012, qu’elle considérait les coutumes et l’identité de la Corse comme une richesse pour notre pays. Elle avait alors proposé la création d’un organisme chargé de protéger notre langue, notre culture et nos traditions. Elle a de nouveau voulu faire comprendre que ceux qui pensent défendre l’identité corse en s’opposant à la France se trompent de cible : « ce sont les responsables placés à la tête de l’Etat qui sont les vrais responsables … ». Elle rappelle que les milieux nationalistes partagent de plus en plus les idées du FN, au moins au niveau de leur base militante.
Malgré cette volonté sans équivoque de protéger le patrimoine insulaire, notre quotidien du matin a cru bon, dans le titre de son article du lendemain, d’affirmer : « les spécificités locales écartées»; mauvaise foi, quand tu nous tiens.

José Risticoni prend ensuite la parole.


Vers 11h, le public est invité à se rapprocher du buffet. Un apéritif convivial qui permets aux personnes présentes de discuter avec Marine Le Pen, lui demander des autographes ou se faire photographier. La bonne humeur est générale ; Marine Le Pen répond aux questions avec simplicité et disponibilité.


A midi, Marine Le Pen et ses accompagnateurs prennent congés du public ajaccien pour aller déjeuner dans un grand restaurant où un succulent repas corse ravis les papilles de nos hôtes de marque.
A l’issue du repas, accompagnés par l’équipe des responsables locaux, Marine Le Pen et Louis Aliot se rendent à l’aéroport pour prendre à regret l’avion vers Paris. Marine Le Pen exprime la joie qu’elle a eu à venir sur notre belle île, au milieu de citoyens accueillants, bien loin des idées reçues qui courent sur notre Corse. Elle remercie tous ceux, adhérents, militants et sympathisants, qui ont œuvrés pour que cette visite soit un succès. Elle promet de revenir le plus rapidement possible.

Ainsi se termine cette visite qui a ravi tous ceux qui y ont participé.