Quelques réflexions du Front National de Corse sur les récentes élections et leurs conséquences.
- le 21/6/2012
Les dernières élections qui ont eu lieu dans notre pays ont notablement modifié le paysage politique de notre société.
Nous avons assisté conjointement à une montée importante du Front National (particulièrement en Corse), et à la prise de pouvoir sans partage du parti socialiste et de ses affidés.
La France est aujourd'hui coupée en deux, entre ceux qui ont voulu rejeter le clivage habituel gauche/droite - et qui restent toujours sous représentés - et ceux qui ont préféré reproduire leurs modèles familiers - même s'ils ne croient pas sérieusement à leur efficacité -.
A quoi devons nous nous attendre aujourd'hui ?
Monsieur Hollande a promis qu'il sortirait les français du marasme et de la crise, tout en sachant parfaitement qu'il n'y arrivera pas. Tous les économistes un peu sérieux sont d'accord pour prédire une aggravation de la récession et une extension de la pauvreté.
Le gouvernement précédent, qui fut pourtant à la solde d'un patronat dont l'intérêt premier consistait à maintenir une industrie forte, rentable et génératrice d'emplois, n'a pas pu empêcher la dégringolade sous les coups de boutoir de l'augmentation des salaires et de la diminution du temps de travail. On voit mal comment un gouvernement socialiste pourrait réussir là où des spécialistes ont échoués.
Confronté aux réalités, Monsieur Hollande va devoir masquer son impuissance en mettant en oeuvre des mesures qui ne lui coutent rien, dans le seul but de ne pas perdre la face et de faire semblant de gouverner.
Observons trois de ces mesures phares proposées par Monsieur Hollande lors de sa campagne présidentielle: le droit de vote des étrangers, le mariage et l'adoption homosexuels, la suppression des peines planchers pour les délinquants récidivistes.
Elles sont conformes à l'idéologie socialiste qui repose historiquement sur des principes d'égalitarisme et de lutte des classes.
Egalitarisme qui affirme que l'étranger est égal au français, l'homme à la femme et le délinquant à l'honnête homme. Lutte des classes qui voit d'un bon oeil l'étranger remplacer le français, l'homme remplacer la femme et le pauvre délinquant s'approprier les biens du riche exploiteur.
Peut-on évaluer les conséquences sociales et civilisationnelles de ces mesures, souvent présentées comme anodines, mais dont les risques restent cependant non négligeables ?
Le droit de vote des étrangers entérine la volonté de faire disparaître le sentiment national, celui qui soude les peuples et qui s'exprime dans le "fraternité" de notre devise. Il contredit le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et renoue avec une époque où la souveraineté de la France avait déjà été remise entre des mains étrangères. Il consacre la mise en place d'une nouvelle politique de collaboration qui doit permettre à des puissances étrangères de prendre peu à peu le pouvoir par l'intermédiaire de ses ressortissants. Cette volonté d'anéantissement des pays occidentaux "bourgeois et réactionnaires" est bien conforme aux idéaux de l'internationale socialiste qui détient aujourd'hui tous les pouvoirs en France.
L’adoption homosexuelle, avec les risques qu’elle fait courir aux enfants – risques dénoncés par les organismes de protection de l’enfance – a pour but de satisfaire les exigences de quelques bobos parisiens, en vertu du principe d'égalité des droits des minorités, qui fait passer l'intérêt public, fondement de notre république "bourgeoise", derrière le confort individuel. C’est bien là une des pierres angulaires de l'idéologie socialiste.
La réduction des sanctions contre les délinquants récidivistes devrait renforcer le sentiment d'impunité chez les individus les plus dangereux. Le récent assassinat de deux femmes gendarmes par un récidiviste ne constitue évidemment que les prémisses d'une explosion de la criminalité, encouragée par le laxisme du nouveau gouvernement.
Les coupes claires dans les effectifs de police, la démotivation des agents à qui l'on reproche de faire simplement leur travail, vont peu à peu amener les citoyens à assurer eux-mêmes leur défense, avec tous les risques de dérive et de justice expéditive inhérents aux sociétés dans lesquelles l'ordre n'est plus assuré.
Cette insécurité permanente, qui s'apparente à une révolution perpétuelle, correspond bien aux traditions de la gauche socialiste dont le but est la remise en question des acquis ancestraux, considérés comme une aliénation de l'individu.
Toutes ces régressions civilisationnelles - que la gauche nous présente bien sûr comme des progrès - ne peuvent qu'aggraver les conséquences de la crise, de la chute économique et de la casse de notre industrie.
Qui, aujourd'hui, va se lever pour faire barrage à ce déclin annoncé ? L'UMP va-t-elle réellement constituer une force d'opposition ou va-t-elle s'associer à la gauche, comme cela fut la cas lors du quinquennat de Monsieur Sarkozy ? Car on voit déjà les ténors de ce parti faire un bond en arrière, fustigeant ceux qui avaient voulu s'ouvrir aux électeurs du Front National et prêts à renier leurs thèmes de campagne, comme s'il refusaient de dire franchement s'ils sont de droite ou de gauche.
Et en Corse, nos trois élus locaux vont-ils eux aussi renier leurs promesses aux électeurs de droite ou feront-ils preuve de l'honnêteté intellectuelle qu'on aimerait trouver chez de véritables corses ?
En fin de compte, il reste l'espoir que les deux députés du Front National puissent avoir une action efficace en dénonçant les projets dangereux de nos gouvernants, permettant ainsi aux citoyens de réagir au plus tôt. Comme d'habitude, c'est le Front National qui reste l'ultime recours de ceux qui aiment leur pays et veulent vivre en paix.