accueilforumadherernos ideesnous ecrireactupersonnaliteslienstextes

estelle
L'affaire du voile dans l'école de Bastia
Communiqué d’Estelle Massoni, chargée de mission régionale
"les jeunes avec Marine" de Corse - le 3/4/2012

Un risque de perte d’identité qui passe inaperçu sur l’affaire du voile dans l’école de Bastia.

L’affaire de l’école Charles Andrei n’est pas, comme tant d’autres, passée inaperçue pour une bonne raison : un directeur d’école a eu le courage de faire respecter la loi républicaine, celle qui vise à porter la laïcité comme l’un des fondamentaux de la République française. Mais combien d’autres tentatives sur le continent comme en corse, sous couvert de l’excuse de minorité, sont effectuées avec succès dans un but unique : celui de nous imposer sournoisement un mode de vie, des coutumes qui ne sont pas les nôtres. Il ne s’agit pas ici, pour nous autres jeunes insulaires, de crier au loup mais d’attirer l’attention d’une population sur une modification profonde de ce que nous sommes et de ce que très subtilement nous sommes en train de devenir.
Qui en Corse aurait pu penser quelques décennies auparavant qu’une mère de religion musulmane puisse créer un véritable buzz dans nos écoles en ne se soumettant pas à la loi. Le fait pourtant banal sur le continent, dans les écoles, dans les piscines où les femmes ne nagent pas en même temps que les hommes, dans les maternités où les gynécologues masculins ne posent pas les mains sur une femme musulmane, prend toute sa singularité en corse, terre d’essence chrétienne.
Une terre corse qui pourtant se soumet à la laïcité. À l’hôpital de Bastia, ne reste plus au dessus des portes des chambres que la marque des croix qui ont été enlevées. Dans les cantines, les menus spécifiques foisonnent pour ne pas heurter la sensibilité de cette minorité religieuse mais pourquoi alors une laïcité à deux vitesses ?
L’une des réponses apparaît naturellement à l’esprit. La démographie galopante d’une population immigrée à qui l’on déroule le tapis rouge des aides sociales en tous genres, prend peu à peu le pas sur la natalité globale de l’île. Cela en soi ne pose aucun problème pour les Français d’origine maghrébine, ceux qui dans leur pratique modérée de la foi, ne tentent pas d’imposer un fondamentalisme religieux capable de modifier les règles communes de vie. Ce qui pose problème, c’est la démission de nos élus qui par confort électoraliste, dans cette grande valse organisée par le système mondialiste du politiquement correct, n’appliquent pas la loi, celle de toutes les libertés, la laïcité.
En corse comme ailleurs, le nationalisme insulaire pétri d’une forte identité culturelle n’a pas pris la mesure du danger qui nous guette. Mésestimant l’importance du fait religieux dans une part de la population insulaire, et du mélange sous-jacent d’un islamisme politique, les nationalistes ne se démarquent pas sur cette question des autres partis politiques. Pourtant, leurs militants présents en grand nombre lors de la venue de Marine Le Pen à Ajaccio, ceux qui défendent des valeurs ancestrales insulaires, loin des considérations mondialistes et européennes, pressentent le danger d’un tel laxisme. Ceux là savent que Marine Le Pen, par une politique régionaliste protectrice de la culture corse, de l’économie et l’agriculture insulaire, est le seul rempart aux renversements des valeurs.
Le schéma est simple : Une immigration forte, régularisée avec l’appui de certaines mouvances autonomistes impacte visiblement notre mode de vie à commencer par nos habitudes alimentaires. Trois abattoirs sur cinq en corse sont halal. Les boucheries halal fleurissent naturellement sur le sol corse et constituent dans certaines villes les uniques commerces où l’on peut trouver de la viande, que l’on soit musulman, juif ou bien chrétien. N’y a t il pas là matière à réfléchir ?
Le récent événement de Toulouse devrait faire prendre en considération l’ interaction du religieux fondamentaliste avec la société. Il ne suffit pas comme le fait Sarkozy après la tuerie de faire quelques descentes dans les milieux salafistes des banlieues. C’est en amont, loin des considérations électoralistes qu’il faut traiter courageusement le problème pour que français et corses, musulmans, chrétiens, juifs et de toutes confessions, puissent vivre en harmonie dans une république laïque. Alors je viens le dire haut et fort : Seule Marine Le Pen est capable de ce courage et les jeunes corses l’ont bien compris.