La promotion des sciences à l'école ... par Michel Leca - 4/10/2011
( Article envoyé à Corse Matin et jamais publié )
Michel Leca veut promouvoir les sciences à l'école.
A l'occasion de la Fête de la Science, Michel Leca, docteur en sciences physiques, ingénieur en informatique et candidat FN aux cantonales, nous livre son sentiment sur l'apprentissage des sciences à l'école.
«Du 12 au 16 octobre auront lieu, dans toute la Corse, des manifestations destinées à promouvoir les sciences auprès des citoyens et en particulier auprès des jeunes.
En ma qualité de scientifique, je ne peux qu'approuver ces opérations qui nous font sentir à quel point les sciences et les techniques sont présentes dans notre vie et participent à notre niveau de vie, notre santé ou nos loisirs. Je félicite les acteurs locaux, académiques, associatifs et universitaires, qui, par ces actions, permettent à nos jeunes de découvrir un domaine de plus en plus méconnu.
Car si chacun sait que beaucoup de nos enfants sortent de l'école en sachant à peine lire et écrire, on sait moins que dans le domaine des sciences et techniques, l'effondrement est tout aussi important.
J'ai pu comparer les manuels scolaires actuels de physique, chimie et mathématiques avec ceux qui avaient cours dans les années 50. J'y ai constaté qu'un bachelier de Terminale S sort de l'école avec un niveau scientifique trois fois inférieur à celui d'un bachelier d'il y a soixante ans. Il n'est pas étonnant qu'arrivé à l'université, il ne soit pas capable de suivre des enseignements qui font appel à des notions qui lui sont totalement inconnues.
Ces importantes lacunes privent nos jeunes de toute possibilité de trouver un emploi dans la plupart des entreprises technologiques, en particulier en Corse où les filières scientifiques auraient pu leur ouvrir de nouveaux débouchés et contribuer à résorber le chômage. De surcroît, l'insuffisance de formation de ceux qui sont destinés à devenir nos ingénieurs et nos chercheurs est, à mon sens,la cause principale du faible niveau de la recherche en France.
Quand on sait que la puissance industrielle d'un pays moderne est étroitement corrélée à la valeur de ses ingénieurs et de ses savants, on ne peut qu'appeler de ses voeux un renforcement de la politique éducative dans les domaines des sciences et des techniques. C'est pourquoi, en tant que scientifique et parmi tous les prétendants à la Présidence, j'ai accordé ma confiance à Marine Le Pen, dont le programme prévoit notamment une refonte totale de l'enseignement, ce qui devrait contribuer à ouvrir de nouveaux emplois, relancer notre industrie et permettre à notre recherche de jouer dans la cour des grands.»