PLUS DE GAZ DANS LE GALSI! un commentaire du Front National Fiamma Corsa - 15/8/2010
sur l’article du Corse Matin du 12 Aout 2010
La presse algérienne a fait état, récemment, des risques de pénurie de gaz algérien dans les années qui viennent, mettant en doute la capacité de l’Algérie d’honorer ses futures fournitures de gaz à l’étranger.
Le projet Galsi de raccordement de la Corse à l’Algérie via la Sardaigne est directement concerné par ce danger.
Notre mouvement, le FN-Fiamma Corsa avait déjà soulevé cet inconvénient lors de la campagne des élections territoriales et avait mis en garde contre la dépendance énergétique à laquelle le projet soumettait notre région. Tony Cardi, tête de notre liste avait alors déclaré : « Le Galsi n’est pas la panacée. Nous sommes actuellement dépendant du fuel, nous serons dépendant du gaz, sans compter les risques d’un conflit géopolitique dans cette partie du monde. Souvenez-vous du conflit Russie-Ukraine ».
Les dépenses pharaoniques investies dans la construction du gazoduc seraient de facto jetées à la poubelle si l’Algérie devait fermer le robinet pour protéger sa consommation intérieure. Et la Corse devrait se rabattre en catastrophe vers d’autres sources d’énergie que les citoyens paieraient alors au prix fort.
Déjà que l’Algérie nous vend son gaz plus cher que les autres, à cause des accords négociés à Evian en 1962 par le ministre socialiste Louis Joxe, et qui avaient pour but d’aider l’Algérie à décoller.
Cinquante ans après, la presse algérienne juge sévèrement l’immobilisme de son pays qui en est resté à l’utilisation des sources d’énergie que la France avait mises en place à l’époque.
Au plan technique, il faut préciser que le gaz, en tant que combustible, produit autant de dioxyde de carbone que le fuel et contribue tout autant à l’effet de serre, bien qu’il dégage, il est vrai, moins de particules cancérigènes .
Il serait plus efficace, comme nous l’avons souvent affirmé, d’investir dans la seule source d’énergie entièrement écologique que constituent les barrages hydroélectriques, profitant de l’exceptionnelle pluviométrie de notre île et protégeant ainsi notre indépendance énergétique.
Cet avatar gazier démontre une fois de plus que le bon sens et le pragmatisme qui caractérisent notre mouvement ont permis de déterminer avant les autres ce qui est bon et ce qui est mauvais pour notre pays.
Et que nous devrions nous appuyer sur nos ressources naturelles et humaines, plutôt que de solliciter constamment nos voisins du Maghreb à qui l’on demande déjà, les statistiques en témoignent, de faire à notre place notre travail et même nos enfants.