Notre maquis est à nous! par Tony Cardi Responsable FN-FIAMMACORSA Haute Corse - 25/7/2010
Le Corse-Matin du 21 Juillet 2010 a fait état de la directive européenne tendant à remettre en cause la définition des surfaces de maquis corse affectées au pâturage et par là même privant nos agriculteurs d'une partie des primes auxquelles ils avaient droit.
Il est dit dans l'article "qu'un millier d'éleveurs sont directement menacés de disparaître du paysage agricole insulaire ..." sur la décision d'un "commando de sept commissaires européens venus écumer le maquis ..." et demandant que "chaque îlot de maquis soit clôturé et dispose d'un point d'eau ...". Le prétexte serait que "la Corse se serait constitué une rente sur le maquis".
Que faut-il penser de tout cela? Même s'il est probable que certains agriculteurs (peu nombreux) font passer des surfaces stériles pour des pacages de troupeaux fantômes, ce n'est pas à des technocrates à la solde de 26 pays étrangers de venir faire la police chez nous.
Les fonctionnaires français et en particulier ceux qui exercent en Corse sont quand même mieux placés pour savoir quels sont les maquis qui sont propres à la consommation animale et qui doit ou non toucher des primes.
Quant à savoir comment il faut aménager les parcelles agricoles, il vaudrait mieux que ce soit nos agriculteurs, qui les gèrent depuis des siècles, qui décident s'il faut les clôturer ou pas.
Ces décisions dictées par des énarques imbus d'eux-mêmes font irrésistiblement penser aux méthodes en usage dans l'Union Soviétique de Staline et ses successeurs, où des apparatchiks de Moscou imposaient aux républiques satellites des méthodes agricoles délirantes qui conduisirent peu à peu à la désertification puis à la ruine économique de régions initialement prospères.
Laissons les corses déterminer eux-mêmes la valeur de leurs pâturages et demander les subventions nécessaires aux dirigeants qu'ils ont élus et non à des petits fonctionnaires sans légitimité.
Une fois de plus, on constate que l'Union Européenne est une pomme de discorde entre les français et que les prétendus avantages qu'elle était censé apporter sont largement anéantis par leur nocivité.
L'abandon de l'Union Européenne est pour tous les français un devoir citoyen qu'il faut mettre en pratique le plus tôt possible.